épars. Oui, voilà , comment je qualifierais la présence de billets sur ce blog depuis quelques mois. Sporadique, disséminée, dispersée. Et pour cause mes petits chéris … pendant tout ce temps, j’en ai écrit des lignes. Mais pas ici. Parce que je vous ai préparé une surprise de taille…. (roulement de tambours)…. un LIVRE !
Voilà pratiquement deux ans que ce projet a émergé dans un coin de ma tête. D’abord je l’ai imaginé. Cette envie d’écrire, je la porte au fond de moi depuis que je suis petite, comme un rêve. Mais bon, il m’a fallu une bonne dose d’audace pour m’autoriser à me sentir légitime sur ce projet d’auteur. Une fois passée cette étape, j’ai enquêté, approfondi mon sujet, bûché pour donner forme au manuscrit (ça n’a pas toujours été facile !). J’ai pris du recul pour mieux le regarder, puis je suis retournée le modeler, l’affiner, l’enrichir pour qu’il colle exactement à mes attentes. Je l’ai couvé en attendant qu’il trouve son éditeur. J’ai sauté de joie quand j’ai appris qu’il serait publié par la maison dont je rêvais. Et petit à petit, je l’ai laissé passer entre d’autres mains que les miennes… se faire beau pour mieux vous rencontrer. Et je suis très fière de vous annoncer qu’il sortira dans quelques jours et que vous pouvez d’ores et déjà le pré-commander en ligne ! Il s’appelle « Réinventer sa vie professionnelle… quand on vient de la commencer ». Il sortira le 7 décembre, aux éditions Eyrolles. Je l’ai écrit et illustré. Je suis remplie de sentiments contraires à l’idée de le voir naître : impatiente, un peu gênée (j’y ai mis tout mon coeur et je l’ai écrit avec mes tripes), mais surtout très excitée 🙂 Tadaaaam :
De quoi parle t-il ? Voici un extrait de la quatrième de couverture …
Suis-je vraiment à ma place dans ce que je fais ?
Le job de mon boss ne me fait pas rêver… c est normal ?
Si je ne fais rien, est-ce que je vais passer à côté de moi-même ?
Si ces questions vous parlent, rassurez-vous, vous n êtes pas un cas isolé ! à€ l heure o๠tout le monde rêve de trouver du sens, la génération Y a elle aussi envie d accéder au kif professionnel. Pourtant repartir de zéro relève parfois du défi : tout plaquer, certes, mais pour faire quoi ? Avec quel argent ? Comment braver ses peurs et sauter le pas ? Parsemé de témoignages de vrais reconvertis, de conseils concrets, de tests ludiques et d exercices… ce livre vous accompagnera à chaque étape de votre reconversion.
Yes you can !
Vous l’aurez compris… c’est un guide de développement personnel ! Et il s’adresse à tous les vingtenaires / trentenaires qui aimeraient d’une façon ou d’une autre (re)mettre d’avantage d’eux-même dans leur job, pour s’y sentir (enfin) à leur place.
Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre sur la reconversion, destiné à la génération Y ?
C’est la question que l’on me pose le plus souvent. Certains d’entre vous le savent déjà , je me suis moi-même reconvertie à 28 ans, en passant de l’univers du marketing à celui du coaching. Dit rapidement, comme ça, on a l’impression que ça c’est fait de façon totalement simple et fluide. En fait pas du tout. Ha ! Je vous ai bien eus.
Avant de trouver ce que je voulais « vraiment faire de ma vie » (aider les autres à trouver leur voie), j’ai d’abord raté ma première reconversion. Oops. J’ai quitté un CDI (oui je sais) qui ne me convenait pas, pour monter une boîte de maroquinerie avec une amie. En quittant le monde de l’entreprise pour reprendre ma liberté (n’ayons pas peur des mots), je me suis sentie très whaouh. Très licorne arc-en-ciel (hum ?!), en mode « ouais, moi je suis une néo-entrepreneuse », et toc ! Sauf qu’au bout de huit mois, je me sentais toujours à côté de mes pompes, et pas du tout dans ma « zone d’excellence » (#fail). Alors j’ai gentiment quitté ce projet en expliquant à mon amie que cette aventure n’était pas faite pour moi, et que je devais trouver ma (vraie) mission de vie. Et en licorne arc-en-ciel un peu déchue et claudiquante (et craintive de ce qu’on allait bien pouvoir penser de moi…), je suis rentrée à l’écurie pour faire un point avec moi-même.
J’étais zombie, perdue. J’avais besoin de me recentrer sur qui j’étais vraiment. Le hasard faisant bien les choses, j’ai rencontré une consultante dont le métier était justement d’aider les gens à identifier le job de leurs rêves, gràce à un super test : le STRONG® (oui, celui que je fais moi-même passer à mes clients maintenant, ha !). En attendant fébrilement mes résultats, j’ai entrepris de refaire un point complet sur mon parcours, et de rassembler tout ce que l’on avait bien pu dire de moi, de ma personnalité, de mes qualités : quand j’étais petite par le biais de mes parents, puis à l’école, au collège, au lycée, pendant mes stages, mes colonies de vacances, etc. J’ai repris mes bulletins, mes rapports de stages, mes appréciations. J’ai aussi essayé de comprendre ce qui m’avait plu / déplu dans mes différentes expériences professionnelles et personnelles, en termes de missions, de tàches, d’ambiances, d’univers. Objectif ultime : rassembler toutes les pièces éparpillées de moi-même, comme dans un grand puzzle, pour remettre les facettes ensemble et créer du lien. Et j’ai mis le doigt sur le fait que je n’étais sans doute pas totalement idiote, mais pas complètement faite pour les environnements dans lesquels j’avais évolué jusqu’à présent (sans blague). Ma petite voix me disait que mon truc à moi, finalement c’était peut-être plus le domaine des relations personnelles et de la littérature. Let’s see.
Le matin des résultats Strong, j’enfourche un Vélib’ (chose suffisamment rare pour être soulignée), et je me lance en direction du bureau de la consultante (situé au mois à 3 km). J’avais l’impression de pédaler vers mon destin. Truc de fou. Et là , mes intuitions se sont confirmée : j’étais effectivement faite pour des métiers d’accompagnement, et j’avais un profil bien plus artistique que je ne l’aurais initialement soupçonné. Ce jour-là , j’ai eu l’impression de me retrouver moi-même et de faire la paix avec toutes mes bizzareries. C’était magique. La suite, vous la connaissez, je suis devenue coach bien sûr. Mais le chemin n’a pas été aussi simple. Parce qu’en vrai, une reconversion professionnelle, c’est un parcours de longue haleine, semé de montagnes russes émotionnelles.
Et ça ressemble un peu à ça :